1 - Le commencement

Cela a commencé dans le bas du dos il y a cela quelques années.

 

Assez de séances de kinésithérapie pour que tout les kinés du cabinet me connaisse, qu'on se tutoie et le temps de faire différents pots pour des anniversaires ou les fins de trimestre de gymnastique…

Lorsque j'y pense aujourd'hui j'aimerais revenir au jour où quasiment après un an de kinésithérapie (bien que ce n'était pas la première fois), j'ai eu le bonheur de me rendre compte que toutes les douleurs avaient disparues. Ce jour là j'étais loin d'imaginer ce qu'aller être ma « vie » quelques années après.

 

Peu de temps après ce jour, je suis partie vivre sur Paris afin de me rapprocher de mon lieu de travail ; travail certes intéressant mais une ambiance comme je n'en avais jamais vu avant, boite de prod, beaucoup de gens nombrilistes avec un égo surdimensionné. J'ai rencontré quelques personnes là bas humains, avec un cœur quoi. Les autres, en quelque sorte des enfants (pourris) gâtés, venant de milieu aisé étaient de vrai calvaire pour les personnes « normales ».

Même le patron était très spécial, n'hésitant pas à écraser son personnel même devant des personnalités, il avait besoin de montrer que c'était lui le chef. Chaque faute ou erreur de sa part était reporté sur quelqu'un d'autre dans la société. Ah que je suis heureuse d'avoir quitté cette boite de fou.

Je me souviens des nombreuses lombalgies que j'ai fais lors des deux ans et demi passés dans cette société. Ces maux de dos que je pensais guérit étaient finalement récidivistes.

Plus j'étais dans cette société et plus je suis devenue sensible, j'y ai découvert la jungle. Pourquoi ce qui est normal ne l'est pas là bas ? Malgré la douleur, je me suis rarement arrêtée et jamais plus de deux jours. Je ne pouvais pas pour raison de conscience professionnelle. J'ai forcé sur mon dos de nombreuses fois. Bien trop.

J'allais au travail cassée physiquement et moralement et je rentrais le soir parfois courbée en deux avec les larmes aux yeux.

La dernière année, pendant un mois il y eu la grève. Deux heures de marche par jour avec une sciatique, magnifique persévérance, quel sérieux. L'employée rêvé…

Quelle connerie de ma part.

J'ai quitté cette boite en février 2008, ça m'a prit du temps mais j'ai fais ce qu'il y avait de mieux à faire afin de préserver ma santé au moins mentale

 



26/10/2009
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